1995-1998
: clubber et sans repproche !
A la fin des
années 1980, encore collégien, je découvre
le son électronique du New Beat et de l'Acid House
: Technotronic, Confetti's, S' Express ou encore Hithouse défilent
en boucle dans mon walkman. Trop jeune encore pour fréquenter
les dancefloors, la mode Grunge et la tragédie Nirvana vont
m'éloigner quelques temps des BPM.
Il
faut attendre l'explosion de la Dance dans les années 1990
pour que je m'intéresse à nouveau à la culture
techno. C'est l'époque de l'adolescent qui fréquente
les clubs davantage pour sautiller sur le beat que pour draguer
(on me surnomera Tigrou lors des zones rouges !). D'abord à
l'Ecluse (La Clusaz) puis au Scrabble (Rumilly), je découvre
en 1994-1995 le Trans-Europe Express (Cran Gévrier)
et le Macumba (St Julien en Genevois) : ces deux derniers
clubs vont développer mon intérêt pour la Techno,
m'éloignant des vocaux niais et des mélodies faciles
de la Dance. Je découvre alors les sons Acid (Gamble 2002,
Speedy J), la Trance (Astral Projection, Lunatic Asylum) et je danse
à en transpirer de partout jusqu'à fermeture des établissements.
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Puis
les clubs commencent à me lasser : les gens y dansent peu,
la musique pouet-pouet l'emporte sur l'inovation artistique et la
séduction est omniprésente (sans parler de la "tenue
correcte exigée" à l'entrée !). Je commence
donc à m'intéresser aux différents genres de
la musique électronique : Techno, Trance, House, Jungle, Big-Beat,
Ambient... Tout y passe et mes voisins s'en souviennent encore ! En
1996, le hasard m'entraine dans une rave-party où je
découvre un univers encore à l'époque avec des
gens déguisés, une musique plus dure et des gens bien
stone. Je n'accroche pas le concept de la teuf et la quitte au bout
de 2 heures ! Mes goûts en matière d'électronique
commencent à devenir pointus et certaines personnes de mon
entourage enregistrent leurs premières cassettes techno grâce
à ma collection personnelle. |
1998-2000
: initiation électronique !
En 1998, je débarque
à Lyon avec un ami pour 2 années universitaires en
ethnologie. Je cotoie les clubs sans grande conviction jusqu'en
1999 où je décide de monter à Paris pour profiter
de la Techno Parade. Profitant de la pelouse de Reuilly avec ses
manifestations en plein air gratuites, j'apprécie les sons
et comprends que cette musique doit se partager avec d'autres. Je
fais alors une seconde rave : la Magic Garden 99 à
Bercy. Et là c'est la révélation : je me sens
bien dans cet élément, je ne suis plus le seul Tigrou
de la piste et le bonheur est sur tous les visages. L'expérience
heureuse de la teuf m'amène à vouloir l'étudier
pendant mon année de maîtrise. Je découvre alors
l'univers du chill-out en devenant bénévole chez Keep-Smiling.
C'est
là que je rencontre mon ami Symbioze qui va parfaire
mon éducation de la culture électronique. Je découvre
alors le mix, les teufs légales et illégales, les
disquaires, les pubs... Bref, je m'entoure d'amis qui sont aussi
accrocs que moi à l'électronique. En 2000, je m'achète
ma première platine MK2 et investis dans des skeuds Drum'n
Bass. Cette même année sera aussi la possibilité
d'aider à l'organisation de la première soirée
d'Electroclust : une petite teuf dans les bois dont je conserve
bien des souvenirs.
Puis
arrive la seconde MK2 et ma première table : ESO
T-one. L'apprentissage du mix, déjà commencé
sur des platines CD's bat alors son plein. Les boom-tchak de la
drum'n bass me posent pas mal de problèmes et mes mix sont
qualifiés de "bourrins".
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2000-20..
: des projets plein la tête !
Débarqué
à Aix-en-Provence en 2000 où je ne connais personne,
je perfectionne ma technique de mix dans ma petite chambre universitaire
déprimante. Quelques teufs mémorables à cette
époque, notamment en décembre 2000 au Palais des Papes
avec Tonio, The Youngsters, Dima ou encore
Ryk'sss !
Pau
est une période difficile qui m'éloigne des soirées
et me démotive dans le mix. Il faudra attendre une retrouvaille
à Lyon avec mes amis techno pour relancer la machine et m'intéresser
à des sons davantages Techno et Electro.
C'est
désormais à Paris que mes projets artistiques se concrétisent
avec notre association Underground Projekt [UP], des projets de
composition solo et en collectif. L'aventure n'est pas prête
de s'arrêter...
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